Le livre des Baltimore de Joël Dicker

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Le gang des Goldman

Le livre des Baltimore de Joël Dicker
Le livre des Baltimore de Joël Dicker

L’histoire :  

Marcus Goldman, auteur à succès, écrit sur sa famille : de souvenirs d’enfances aux secrets bien gardés. Un roman captivant comme le précédent et surprenant jusqu’à la dernière page.

Jusqu’au jour du Drame, il y avait deux familles Goldman. Les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair. Les Goldman-de-Montclair, dont est issu Marcus Goldman, l’auteur de La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert, sont une famille de la classe moyenne, habitant une petite maison à Montclair, dans le New Jersey. Les Goldman-de-Baltimore sont une famille prospère à qui tout sourit, vivant dans une luxueuse maison d’une banlieue riche de Baltimore, à qui Marcus vouait une admiration sans borne. Huit ans après le Drame, c’est l’histoire de sa famille que Marcus Goldman décide cette fois de raconter, lorsqu’en février 2012, il quitte l’hiver new-yorkais pour la chaleur tropicale de Boca Raton, en Floride, où il vient s’atteler à son prochain roman. Au gré des souvenirs de sa jeunesse, Marcus revient sur la vie et le destin des Goldman-de-Baltimore et la fascination qu’il éprouva jadis pour cette famille de l’Amérique huppée, entre les vacances à Miami, la maison de vacances dans les Hamptons et les frasques dans les écoles privées. Mais les années passent et le vernis des Baltimore s’effrite à mesure que le Drame se profile. Jusqu’au jour où tout bascule. Et cette question qui hante Marcus depuis : qu’est-il vraiment arrivé aux Goldman-de-Baltimore ?

 

Editeur : Editions de Fallois / poche – 592 pages | Sortie :01/03/2017

L’auteur : 

Ecrivain Suisse de langue française, Joël Dicker est né à Genève le 16 juin 1985. A 20 ans, il fait ses premiers pas d’écrivain. Une première nouvelle, Le Tigre, est primée en 2005 dans le cadre du Prix International des jeunes auteurs. A l’âge de 24 ans, il écrit Les derniers jours de nos pères, un roman qui raconte l’histoire véritable et méconnue du SOE, une branche noire des services secrets britanniques qui ont notamment formés les résistants français durant la Seconde guerre mondiale. Joël reçoit le prix  des écrivains genevois en décembre 2010, et les Editions de l’Age d’Homme proposent de l’éditer. En 2012 il sort La Vérité sur l’Affaire Harry Québert. Un roman traduit en plus que 40 langues et est paru dans plus de soixante pays. Le roman est récompensé par le Grand prix de l’Académie Française et le Prix Goncourt des lycéens.
Sources : https://joeldicker.com/biography/

Mon avis : 

J’ai été séduit par son précédent roman, La vérité sur l’affaire Harry Québert, je n’ai pas été déçu par Le livre des Baltimore. J’ai retrouvé le style qui m’a captivé et j’ai dévoré ce livre avec plaisir. Quel plaisir justement de retrouver Marcus Goldman, cet écrivain séduisant à succès. Cette fois c’est dans son intimité familiale que nous plongeons. Nous découvrons le Marcus de Monclair et sa vie auprès des Goldman de Baltimore. On le découvre enfant, membre du gang des Goldman qu’il forme avec ses cousins. On le découvre amoureux plus tard, épris d’une femme qu’il a perdue et dont il ne rêve que de son retour. Au fur et à mesure que Marcus nous décrit sa famille, on se rend compte que derrière la façade dorée résident de lourds secrets.

Le gang des Goldman

J’ai apprécié  ce roman parce qu’il est vraiment bien écrit et qu’une fois commencé vous ne pouvez que le finir, mais aussi parce que l’histoire est riche en sentiments et en contre-pieds.  Les destins des Goldman de Baltimore et de Marcus sont étroitement liés, au-delà des liens de sang. Ils créent une histoire commune, une histoire que sera les réunir et les séparer à jamais. On apprécie, que dis-je, on jalouse la complicité des cousins, une union forte faite pour faire face à tout ou presque. J’aime l’alternance des périodes, même si parfois j’ai dû m’y reprendre à 2 fois pour me resituer. Cette alternance permet au lecteur d’apprécier encore plus chaque retour en arrière, de vivre pendant pendant le temps d’un chapitre séparé du gang des Goldman, avant d’apprécier de les retrouver le chapitre suivant.

Dans ce roman le sens de la famille est fort, la jalousie tout autant, mais le sentiment qui prime c’est avant tout l’amour. L’amour des siens, l’amour fraternel, l’amour envers son âme soeur, l’amour entre amis. Joël Dicker nous offre un voyage entre deux mondes, celui d’une amérique prospère et rêvée, et celui d’une amérique sensible et humaine où ce qui semble être et paraître n’est toujours ce que l’on croit. À travers ce roman on prend le temps de penser à nos rêves, à ceux qui nous emportaient enfant, ceux que nous faisons aujourd’hui pour les espérer demain. Un regard sur ce que nous avons rêvé d’être, à ce que nous sommes aujourd’hui,  et à ce que l’on aspire à être demain. En n’oubliant pas d’observer autour de ce soit ce qui est.

J’ai retenu cette citation suivante parce qu’elle est en parfaite adéquation de ce que je pense des livres.

Pourquoi j’écris ? Parce que les livres sont plus forts que la vie. Ils en sont la plus belle des revanches. Ils sont les témoins de l’inviolable muraille de notre esprit, de l’imprenable forteresse de notre mémoire.

Le style

On le reconnait tout de suite, des chapitres qui s’enchaînent, alternant les époques et les souvenirs pour stimuler votre curiosité. Des personnages très attachants, très vivants qui happent rapidement le lecteur.

Mon petit point positif :

Comme précédemment avec cet auteur, un moment de lecture qui permet l’évasion.

Pour en savoir + :

Le site de Joël Dicker

 

 

1 réflexion au sujet de « Le livre des Baltimore de Joël Dicker »

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