Ôde au monde marin
Editeur : Editions Actes Sud- 206 pages
Ma note: 4 /5
L’histoire :
On suit l’engagement d’un journaliste auprès d’une organisation écologique qui défend les océans de manière plus ou moins virile. Une plongée dans cet univers de militantisme pour la survie de la planète.
Mon avis :
Lorsque j’ai regardé la présentation de ce roman dans l’émission “La grande Librairie” j’ai été séduit par sa thématique. Après sa lecture je me suis senti interpellé.
Le début est très poétique, on se demande quelle voie va prendre le livre. D’une certaine façon il nous captive pour nous délivrer un message. On embarque dans les expéditions du capitaine Magnus Wallace, comme certains partaient la fleur au fusil faire la guerre. Là aussi on est vite rattrapé par la violence, celle de l’homme, envers la nature et plus précisément le monde marin. Certains passages sont d’une douceur semblable à celle de la surface de l’eau par temps calme, gardienne de mille et un trésors de vie maritime. Puis vient la tempête, appelée l’être humain, avec sa violence, son mépris des lois et surtout de la vie. Ce livre nous donne envie de se lever et de devenir militant, car la cause nous semble juste.
Mais le roman met aussi en exergue l’isolement de ces défenseurs face au pouvoir de l’argent et du politiquement correct. Car oui on se sent tous sensible à ces causes, mais qu’en est il au moment d’agir?
L’auteur nous entraîne dans cette fronde civique pour sauver des vies, des vies animales. Le style est comme je le disais poétique par moment, frôlant même le trop plein de naïveté. Le rythme est par contre soutenu et nous fait vibrer qu’en l’action est là.
Quelques phrases ont retenu mon attention comme : “L’avenir, si on le met au présent, s’appelle la préservation.” ou “Ceux de la mer mourraient sans un bruit. Nous étions là pour crier à leur place.”
Mon petit point négatif:
Le message paraît pourtant égoïste puisque la question est quelle Terrre allons nous laisser à nos enfants…ne devrions nous pas dire quelle Terre allons nous laisser aux êtres vivants?
1 réflexion au sujet de « Le règne du vivant de Alice Ferney »