Le poids du passé
Editeur : Editions Belfond – 384 pages
Ma note: 4 /5
L’histoire :
Tsukuru avait 4 amis avec qui il était en pafaite harmonie, jusqu’au jour où il fût rejeté sans explications. De sa reconstruction à sa quête de vérité, Tsukuru nous emmène de Nagoya en Finlande sur les traces de ses anciens amis.
Mon avis :
Je suis heureux d’avoir pu lire ce livre. Je commençais à douter de ma capacité à apprécier le style de Murakami. Mais ce roman m’a convaincu du contraire.
L’histoire commence doucement, avec la découverte du groupe de 5 amis dont Tsukuru fait partie. On apprend rapidement que pour une raison, alors inconnue, ce dernier est exclu du groupe de manière brutale. Il est celui qui semble avoir le moins de personnalité, sans couleur comme il le dit lui-même. Ensuite on découvre sa vie, celle d’ingénieur spécialisé dans la construction de gare. On s’éveille à ce qu’a été sa vie, surtout ses moments difficiles. Tsukuru mène une vie simple, sans amis. Puis un jour sa petite amie, récente, le fait parler sur son passé et lui fait prendre conscience qu’il vit avec un poids. Cette absence d’explications est un frein. Tsukuru décide, enfin, de chercher et comprendre la/les cause(s) de son éviction.
L’auteur nous entraîne dans la vie de Tsukuru à travers sa solitude, sa détresse puis sa décision de recontacter ses anciens amis. De Nagoya à la Finlande, Tsukuru va (re)découvrir ses ex compagnons. Connaître la façon dont ils le perçoivent. Cela lui permettra de s’ouvrir aux autres et d’avancer dans sa vie sentimentale.
Le roman se lit avec beaucoup de plaisir, la lecture est fluide et il n’y a pas de pause. L’auteur ne nous emmène pas dans ces univers très étranges qui le caractérisent souvent. Juste peut être le passage avec le père d’Haida. D’ailleurs, une fois le livre terminé on s’interroge sur le sens de ce passage, quelle est son utilité dans l’histoire ?
L’auteur manie toujours aussi bien les mots et sa poésie : “La jalousie, du moins telle que Tsukuru l’avait conçue dans son rêve, est la prison la plus désespérée du monde. Parce que c’est une geôle dans laquelle le prisonnier s’enferme lui-même.”
En tout cas j’ai beaucoup aimé ce livre, le personnage de Tsukuru est à la fois énigmatique et attachant. On voyage dans ses pensées avec compassion. Et le fil de son histoire est captivant.
Mon petit point positif :
Cette phrase simple et pourtant tellement vraie : “Vivre sans amour n’est pas vivre“
Murakami est un auteur qui m’intrigue beaucoup ! Je suis actuellement en train de lire « Norwegian Wood » et par la suite je vais comencer la saga « 1Q84 ». Si je suis convaincu par ses livres, je me lancerai surement dans ce livre que tu présentes, surtout que ton avis est positif.
Merci pour ton commentaire 😉
Je me suis un peu perdu dans 1Q84 même si j’étais accro à l’histoire et volontaire pour être séduit. Bonne lecture en tout cas.
Le titre ne me tentait pas trop , je vais réviser mon avis avec ton billet 🙂 si le “héros ” n’est pas si incolore que cela 🙂
Oui très sincèrement le livre est vraiment agréable
Ahhhhh, Murakami ! Je suis en train de terminer “Kafka sur le rivage” et quel bonheur… Je crois que c’est mon roman préféré de l’auteur jusqu’à maintenant, et pourtant j’en ai lu quelques uns déjà. Quels livres avais-tu lu pour ne pas apprécié le style de Murakami? (Ca m’intrigue).
(J’ai vu que nous avons lu presque en même temps “Les tendres plaintes”. On ne se refait pas 😉 )
En fait ce n’ai pas que j’ai pas apprécié, mais disons pluôt que je me suis un peu perdu dans son univers, notamment dans 1Q84 et surtout dans Saules aveugles, femme endormie.
Cantique des plaines m’a l’air vraiment bien, je l’ai ajouté à ma liste 😉