Jusqu’au bout de la nuit.
Je tiens à remercier Babelio et les éditions Des Falaises pour ce partenariat privilégié.
Editeur : Editions des Falaises – 470 pages
Ma note: 4.2 /5
L’histoire :
Des meurtres pendant l’Armada à Rouen, un commissaire à cran, une journaliste aux aguets…Mais quels secrets renferme la Seine?
Mon avis :
Je viens de terminer ce roman et je n’ai qu’une envie c’est de partager mon ressenti. Après Un avion sans elle, Nymphéas noirs et Ne lâche pas ma main voici donc Mourir sur Seine. Je le dis de suite c’est mon préféré. Après sa sortie en 2008 ce livre est réédité au format poche. Tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette intrigue un plaisir de lecture : personnages attachants, humours, rebondissements, amour et plus …Et bien sûr des meurtres tordus et mystérieux.
Les plus grands voiliers du monde se retrouvent dans le port de Rouen pour former l’Armada tout les 5 ans. Des millions de visiteurs, des milliers de marins du monde entier. Un moment de fêtes pendant 10 jours. Mais le meurtre d’un marin vient quelque peu assombrir l’horizon du commissaire Paturel. Celui-ci qui espérait tant profiter de ce mois de juillet avec ses enfants n’a pas fini de courir après des baby-sitters. La pression médiatique, les pressions politiques et économiques ne toléreront pas que cet événement majeur qu’est l’Armada puisse être perturbée. Le commissaire est un personnage plaisant avec ses méthodes un peu à l’ancienne mais qui sait écouter ses adjoints, ses proches et qui n’hésitera pas à prendre ses responsabilités.
Autre protagoniste de l’histoire la séduisante journaliste – c’est pas moi qui le dit, mais l’auteur – qui s’appelle Maline. Elle, c’est la trentenaire célibataire au top, oui sauf côté coeur mais bon. Elle est décrite comme intelligente, humaine, prompt d’esprit, casse-cou et maligne. Bon elle sait aussi séduire. Elle est le fil conducteur du roman et en bonne journaliste elle sent les choses. Elle mène l’enquête de son côté en usant de charme que le commissaire Paturel ne peut user…. On s’attache très vite à elle, elle apporte du dynamisme et beaucoup de fraîcheur.
L’enquête est prenante, l’auteur nous plonge dans l’ambiance de Rouen en période d’Armada. Il nous replonge dans les récits de pirates de notre enfance. L’intrigue nous entraîne avec délectation dans l’histoire des voiliers au long cours, aux trésors cachés et aux idéaux de liberté. On apprécie les différents traits d’humour lâché de-ci de-là, notamment ceux où un jeune journaliste du Monde utilise son Palm pour dicter ses impressions façon télégramme.
Son style est toujours aussi agréable, ses descriptions sont précises et pas superflues. Le rythme est suffisant pour ne pas avoir envie de lâcher le livre malgré des paupières de plus en plus lourdes. On a beau chercher on ne voit pas arriver le dénouement de cette histoire. L’auteur fait allusion à de nombreuses références historiques et littéraires. J’ai appris beaucoup de choses sur Victor Hugo. Comme quoi lire un roman policier peut aussi nous cultiver 😉
Ce que je retiens de ce livre c’est une aventure sur fond de légendes marines avec un commissaire sous anxiolytiques et une journaliste en mode Tintin. D’ailleurs l’un des protagonistes me rappelle vaguement ce cher capitaine Haddock, mais je n’en dis pas plus.
Mon petit point positif:
Je pense que Michel Bussi aime beaucoup la Réunion car encore une fois il y fait référence dans son livre, ce qui aide à mon attachement à cet auteur 😉
Cette lecture a l’air très sympathique. J’espère un jour découvrir Michel Bussi avec ces lectures les plus connus comme Un avion sans elle. Super chronique.
Elle est très sympathique je pense que tu seras agréablement séduite par Un avion sans elle et merci pour ton commentaire sur ma chronique 🙂
On a adoré sur le blog 🙂
Ouah merci merci c’est super sympa 😉